Foire aux questions
Q : Puisque les activités doivent être conçues pour permettre, autant que possible, de maintenir une distance de deux mètres entre les participants pour éviter le port d’équipement de protection individuelle (p. ex. masques), que devons-nous faire si nous devons attacher les lacets d’un scout castor ou être à moins de deux mètres d’une personne pour toute autre raison?
R : Comme toutes les mesures de sécurité et de réduction des risques, elles forment un tout — aucune barrière ou mesure de sécurité n’est efficace seule. Si nous planifions le programme autant que possible, effectuons des tests de dépistage des symptômes, et adoptons de bonnes pratiques d’hygiène, nous réduirons le risque à un niveau acceptable. Le bénévole responsable doit réduire le risque et la contamination autant que possible, tout en étant conscient que la flexibilité, l’adaptabilité et le bon sens sont aussi essentiels pour permettre à nos jeunes de s’amuser en toute sécurité.
Q : En quoi consisterait une approche « raisonnable » pour informer tous les participants de l’activité prévue?
R : Tous les parents devraient être informés par courriel de l’activité planifiée au moins deux jours à l’avance. Idéalement, une invitation où les parents peuvent confirmer leur présence ou absence (RSVP) donnerait la chance aux parents de prendre connaissance de l’information, de confirmer qu’ils ont bien compris et de poser leurs questions. Il se peut que d’autres groupes scouts organisent également des rencontres virtuelles régulières, ou rejoignent les parents à l’aide de Facebook ou d’autres canaux.
Scouts Canada mettra sur pied des outils, y compris un courriel et une lettre modèles, pour appuyer les animateurs de section dans leur communication avec les parents.
Q : Si le site de l’activité est accessible au public, comme un sentier ou un parc, quelles sont les attentes concernant les présences? Et si nous croisons d’autres personnes sur le lieu de l’activité?
R : Si vous planifiez réaliser des activités sur des lieux publics, la planification de l’activité ou de la rencontre doit en tenir compte. Évitez à tout prix les endroits très visités. Si certains coins sont particulièrement achalandés, choisissez un endroit propice à la distanciation physique permettant de limiter autant que possible la transmission. Vous devriez en discuter à l’avance avec votre commissaire de groupe lors de la phase de planification et d’approbation de l’activité.
Q : Dois-je soumettre un formulaire ou demander l’approbation des autorités sanitaires provinciales?
R : Au moment de la rédaction de cette FAQ (7 juin 2020), aucune province n’oblige les milieux de travail ou les organismes de bienfaisance à soumettre un formulaire d’approbation. La plupart des provinces exigent qu’un plan écrit soit disponible à tout moment, sans toutefois le soumettre. Scouts Canada adopte également ce modèle, car notre organisme doit se plier à des exigences juridiques supplémentaires pour nos employés.
Q : Pourquoi limiter le nombre de participants aux rencontres ou aux activités à un maximum de deux petites équipes (patrouilles) de huit jeunes ou moins par patrouille (pour un maximum de seize jeunes par rencontre)?
R : Ce n’est pas une science exacte, mais nous adoptons une approche équilibrée de gestion des risques qui tire profit des considérations pratiques du travail auprès de jeunes et se fonde sur les lignes directrices provinciales en matière de santé pour les écoles, les garderies, les activités de plein air et les camps de jour. Les lignes directrices provinciales varient, mais la plupart proposent des cohortes de huit à dix personnes, y compris les membres du personnel.
La grande majorité de nos sections sont composées de moins de seize jeunes. Ces lignes directrices n’auront donc pas d’impact sur la plupart de nos 55 000 jeunes répartis en 1 500 groupes. Pour les sections de plus de seize jeunes, diviser les sections en deux patrouilles renforcera la mise en œuvre du Sentier canadien et du système des patrouilles. Les animateurs pourront ainsi plus facilement adapter les programmes, mieux gérer les risques, et rassurer les parents que leurs jeunes pourront participer aux activités scoutes en toute sécurité.
La règle des deux animateurs doit toujours être appliquée.
Q : Les normes stipulent que tous les jeunes, bénévoles et membres de la famille qui prennent part à des activités doivent premièrement subir un test de dépistage des symptômes. De quelle façon devons-nous effectuer ces tests? En réalisant des vérifications de température ou des questionnaires?
R : Scouts Canada a modifié une série de questions contenues dans les lignes directrices provinciales à l’intention des animateurs. Aucune vérification de température et aucun examen physique ne sont exigés.
Q : Quelle est la définition de « personne vulnérable » ou de « personne à risque »?
R : Cette définition varie quelque peu selon la province, mais chacune suit dans l’ensemble celle du gouvernement fédéral. La définition de Scouts Canada inclut :
- les adultes âgés (les adultes de 60 ans et plus sont les plus à risque)
- les individus ayant des problèmes de santé sous-jacents (p. ex. maladie du cœur, hypertension, diabète, maladie respiratoire chronique, cancer)
- les individus à risque en raison d’un système immunitaire affaibli par un problème de santé ou un traitement médical (p. ex. chimiothérapie)
- tiré de ce site Web https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/populations-vulnerables-covid-19.html
Q : Si deux sections se rendent l’une après l’autre au même endroit, doit-on nettoyer entre les utilisations?
R : Oui. Il faut nettoyer toutes les surfaces et tout l’équipement avant et après les utilisations pour réduire les chances de contamination croisée et de transmission du virus. Le nettoyage combiné au lavage des mains est la meilleure façon de prévenir la transmission.
Q : Pourquoi les colonies (scouts castors) ne peuvent-elles pas faire de camping de nuit pendant la pandémie?
R : Étant donné les difficultés liées à la gestion des risques chez les jeunes enfants, Scouts Canada a adopté une approche prudente et équilibrée en termes de risque en limitant pour l’instant les colonies (scouts castors) aux activités de jour. Les castors ont typiquement besoin de beaucoup d’aide, y compris en ce qui concerne la préparation de repas, les dispositions concernant l’hébergement, la désignation d’installations intérieures (ou résistantes aux intempéries) servant de plan B et un niveau plus élevé de supervision.
Q : Pourquoi permettre à deux ou trois jeunes de partager une tente? Pourquoi est-ce considéré comme un risque acceptable (un risque autant faible que possible) si d’autres mesures de contrôle de risque sont mises en place, c.-à-d. le dépistage et l’hygiène?
R : En mettant en place des mesures de sécurité efficaces, notamment le lavage de mains, la bonne hygiène, le nettoyage et le dépistage de symptômes, et étant donné que les enfants sont beaucoup moins à risque de contracter le virus, le risque que présente le partage d’une tente par deux ou trois jeunes est acceptable. Cette mesure tient compte de la réalité du camping pour les jeunes, de la fourniture d’équipement, du partage de réchauds, etc., et constitue un niveau de risque acceptable.
Les parents devraient être informés des dispositions concernant l’hébergement de camping avant d’approuver la participation de leurs jeunes. Si l’hébergement ne convient pas au parent ou au jeune, des modifications doivent être apportées. Les adultes ne peuvent pas partager de tente.
Q : Si on autorise deux ou trois jeunes à partager une tente, peuvent-ils aussi partager un réchaud et d’autre matériel de cuisine?
R : Le partage d’équipement devrait être limité autant que possible. Cela dit, on reconnaît que si d’autres mesures de réduction des risques efficaces sont en place et que seulement deux ou trois jeunes partagent l’équipement, le niveau de risque est raisonnable. Il est interdit de partager de l’eau ou de la nourriture, mais il est permis de partager un réchaud, un chaudron, une bâche ou un filtre à eau, pourvu que des mesures de réduction des risques soient appliquées. Si deux ou trois jeunes partagent de l’équipement ou une tente, on considère que ces jeunes font partie d’une « bulle sociale » au cours de la durée de l’aventure. Évitez de passer d’une « bulle sociale » à une autre.
Q : Comment pouvons-nous faire du camping avec notre troupe tout en éliminant ou en réduisant toute distribution de nourriture?
R : Il est interdit de cuisiner sur des réchauds partagés (de type « camp de base »), mais l’utilisation de réchauds portatifs au sein de « bulles sociales » n’excédant pas deux ou trois jeunes est une excellente façon pour les jeunes de développer leurs compétences de plein air et de camping. Les jeunes peuvent également améliorer leurs aptitudes en planification de repas et cuisiner de nouvelles recettes : la planification, l’achat, le transport, l’entreposage, la préparation, le nettoyage et la dégustation de repas peuvent se faire dans une seule « bulle sociale ». Vous pourriez aussi apporter des aliments emballés individuellement que vous pourrez manger en cas d’urgence. Cet automne, les buffets et les repas communautaires seront interdits. C’est une belle occasion de vivre l’expérience du scoutisme à son meilleur!
Q : Scouts Canada fournira-t-il un modèle normalisé ou un formulaire de sécurité scoute révisé pour tenir compte de la prise des présences et faciliter une possible recherche des contacts?
R : Oui. Nous travaillons actuellement sur un modèle normalisé et un formulaire révisé. Nous visons aussi les intégrer dans l’application ScoutSafe.
Q : Quel nettoyage est requis? Scouts Canada mettra-t-il en place une norme? Devrons-nous suivre la norme en vigueur à l’installation que nous fréquentons? Ce nettoyage doit-il se faire par des spécialistes?
R : Oui, Scouts Canada fournira d’autres lignes directrices, mais en général, la pratique exemplaire consiste à consulter les autorités sanitaires provinciales ou fédérales. En voici un exemple (en anglais) : http://www.bccdc.ca/Health-Info-Site/Documents/CleaningDisinfecting_PublicSettings.pdf
Q : Comment peut-on prévoir et mettre en place une limite de seize jeunes pour les activités en personne, tout en étant inclusif?
R : Bon nombre d’activités, qu’elles soient scoutes ou non, imposent des limites quant au nombre de participants. La section (de concert avec le commissaire de groupe, au besoin) devrait parler de cette restriction pendant la phase de planification de l’activité. Elle devrait également communiquer ouvertement les restrictions et la raison de ces restrictions aux parents et aux jeunes. Nous prioriserons toujours la sécurité des jeunes. Des mesures de réduction des risques sont en place pour limiter les risques.
Q : L’arrivée et le départ peuvent être chaotiques, même dans les meilleures circonstances. La mise en place d’une procédure claire d’arrivée et de départ où les parents déposent leurs jeunes sans sortir de leur véhicule nous serait utile. Scouts Canada mettra-t-il à notre disposition des procédures concernant l’arrivée et le départ (p. ex. point d’entrée désigné où les animateurs effectuent les tests de dépistage des symptômes)?
R : Pour vous aider, Scouts Canada fournira d’autres lignes directrices et un exemple de modèle générique de courriel sur la gestion des procédures d’arrivée et de départ des jeunes et des présences qui permettent la distanciation physique. On encourage fortement les groupes à modifier ces modèles en fonction de leur contexte local et de leurs conditions.